Film : CRETTAZ, et comme l’espérance est violente…
Livres, brochures, magazines, émissions | ADSP BEJUNE | 5 novembre 2024
CRETTAZ, ET COMME L’ESPÉRANCE EST VIOLENTE…Le nouveau film de Nasser Bakhti est désormais disponible sur Play RTS jusqu'au 2 février 2025.
Bernard Crettaz est fils de paysan de montagne devenu intellectuel, un tribun charismatique qui explore et ausculte notre société, sa mémoire et son devenir depuis plus de 50 ans. Ce sociologue Valaisan côtoie la mort depuis l’enfance et avec ses cafés mortels, il a été surnommé monsieur la Mort. Un homme qui a choisi son destin, qui a osé rêver et défendre des idéaux et pour qui, l’avenir n’est plus une promesse… Depuis qu’il se rapproche de la fin il se surnomme le «Vieillissant» et il aime à le répéter avec émotion en rajoutant : « Et comme l’espérance est violente… » du poète Guillaume Apollinaire. Une phrase qui résonne en lui et donne tout son sens au regard qu’il porte aujourd’hui sur sa vie, sur son pays et sur notre monde et son devenir. Seulement, malgré son optimisme, son humour et sa foi en l’homme, ses réflexions et ses actions sont confrontées au réel et à sa violence.
SYNOPSIS Bon pied, bon œil et bonne mémoire. À 84 ans, Bernard Crettaz, le verbe fervent, jamais dénué d’humour, nous accueille les bras ouverts et nous promène à travers les chemins de traverse de sa vie. C’est l’histoire d’un fils de paysan devenu sociologue. En créant les cafés mortels, Bernard Crettaz a fait de la mort l’œuvre de sa vie. On le surnomme désormais «Monsieur la Mort». C’est aussi l’histoire d’un homme qui se destinait à la vie monacale, comme en rêvait sa mère. Mais à 20 ans, la première mini-jupe de la vallée, portée par Antoinette aux formes généreuses, a eu raison de sa vocation.
Aujourd’hui, à l’automne de sa vie, son corps douloureux lui rappelle que l’avenir n’est plus une promesse. Face à l’inéluctable, toutes ses croyances s’effondrent, et son humanité à fleur de peau vacille. Il se maintient grâce à une curiosité et à un émerveillement de tous les instants. Ce film l’aide à questionner sa vie, son pays, sa foi, sa mort, sa montagne et tout ce qu’il a accompli à ce jour, avec bien sûr une passion pour la transmission. Il avait à cœur de se saisir de ces thèmes, en les affrontant sans détours, et avec un franc-parler rare.
NOTE D’INTENTION (extraits)
" Avec ce projet, j’ai à cœur de réaliser un film qui questionne notre rapport à la mort, au temps, aux rituels, à la richesse et à la diversité des attitudes face à la mort. Analyser er essayer de comprendre la mort en temps de pandémie ainsi que la violence insidieuse qu’elle propage, la précarité qu’elle révèle, le partage et la solidarité qu’elle suscite. A travers, l’expérience et le regard aiguisé du sociologue suisse Bernard Crettaz, fervent défenseur de la libre parole autour de la mort, nous allons rendre compte des remises en question qui nous envahissent quand approche la fin de vie. Comment appréhender demain, cet après incertain qui nous hante déjà, et qui peut-être nous aidera à découvrir ce qu’il y a de vrai et de vivant en chacun de nous. Une démarche lente mais déterminée, filmée à hauteur d’un homme qui se surnomme le «Vieillissant» et qui évoque hier avec tendresse et culpabilité, s’inspire du présent et rêve d’un avenir qui lui échappe. "
" Nous sommes convaincus que ce film suscitera un vrai débat qui nous concernera tous. Aussi, il aidera nos jeunes à porter un regard différent sur leurs aînés, à comprendre l’importance d’être là pour eux, car à cet âge avancé… l’espérance devient violente ! "Nasser Bakhti, réalisateurL'ADSP BEJUNE, souhaitant promouvoir la réflexion sur la fin de vie, est sponsor officiel du film.